Tu n'as pas été assez rapide malgré le geste du bouclier humain médecin Kahm. Quand tu as remarqué son épée, tu as voulu saisir tes dagues pour parer, mais ça n'a pas été des plus intelligents – tu sais très bien que tu t'en sors mieux au bouclier. Il n'a donc pas eu de mal à te faire une belle coupure à l'épaule. Cet horrible sang qui se rapproche plus d'une teinte noire que du rouge normal. Heureusement que ça ne t'empêche pas de tenir ton arme. Quand tu te précipites sur lui, pour te venger de l'affront qu'il t'a fait, tu t'empresses d'utiliser la redoutable arme que sont les yeux d'un apôtre pour l'empêcher de se défendre. Durant quelques secondes, il s'arrête de bouger, ce qui te laisse suffisamment le temps de transpercer son ventre avec ta lame. Tu n'as pas la tête à réfléchir pour attaquer des points précis. Juste ce qui est à la hauteur de tes bras.
J'suis pas une petite fille, enfoiré, et j'ai rien à voir avec c't'association de merde. Rien que pour ça j'vais te lacérer jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter, j'vais te maintenir en vie pour que tu me serves de repas éternel et j'vais surtout continuer de te lacérer tant que t'imploreras pas ta seconde mort à genoux !
Tu te sers de la garde de l'arme pour lui taper tout doucement, selon tes critères de douceur, à l'épaule. Tu le regardes s'agenouiller par terre à cause de la blessure, du pouvoir que tu as utilisé, et de toute cette petite histoire qui le rend actuellement vulnérable à ta personne.Tu lances plus loin cette dague inutilisable. Il t'en reste deux, mais elles sont bien trop fragiles et ne valent pas vraiment les sublimes lances de grand-ancêtre Vlad. Maintenant que vous êtes presque à la même taille, lui et toi, vous allez pouvoir entrer dans le vif du sujet.
J't'ai dit de me rendre cet endroit. Ça m'appartient. Tout ce qui est ici, tous ces descendants sont à moi. Parce que j'ai le sang du maître des lieux. Alors réjouis-toi, et sois honoré.
Tu n'as pas besoin d'en exiger plus même si tu as une liste immense. Vu tous les crânes qu'il y a ici, il s'est approprié
ton village il y a bien longtemps. Beaucoup trop longtemps. Tu ne veux pas lui accorder le privilège de planter tes canines dans son cou. Donc tu te contentes d'attraper son poignet de te nourrir à partir de ce point là. Tu ne fais pas trop durer ce plaisir avant qu'il ne se réveille de l'effet de tes yeux. Tu te relèves et te diriges vers Kham en essuyant ta bouche malgré la grimace que tu fais. Ton éducation te donne un goût beaucoup trop luxueux pour un simple sang d'apôtre, le sien ne te convient pas non plus.
Je te laisse la joie d'en finir, Kham.
Un joli sourire en contradiction avec tes anciennes paroles ainsi que la scène macabre qui vient de se produire. Tu entends le boss final se relever et courir vers toi dans un cri de rage qui ferait trembler les murs s'ils n'étaient pas si épais. Mais, bien sûr, tu utilises le même moyen qu'avant ; tu te caches derrière l'envoyé de l'association.